Après la BD consacrée à Louis Thomas ACHILLE dans la revue Les rues de Lyon (n° 43 – Juillet 2018), c’est au tour des sœurs Nardal ses cousines germaines, de voir leur histoire racontée en bande dessinée.
Femmes noires engagées
De manière très signifiante, ces figures de femmes en pleine redécouverte entrent par ce médium contemporain au sommaire de la nouvelle revue féministe La Déferlante (n° 2 – Juin 2021), « le média qui observe et questionne la société post-#MeToo ».
Martinique natale
Le récit débute par le dramatique incendie de la maison Nardal à Fort-de-France en 1956 et la destruction des précieuses archives familiales. Les sept sœurs sont ensuite présentées, chacune évoquant sa personnalité.
Le salon de la maison Nardal à Fort-de-France rappelle comment la rencontre et l’échange sur la culture, les idées et la musique ont nourri l’intellect de cette « sororie » (difficile de parler de « fratrie » pour sept sœurs).
À Paris dès les années 1920-1930
Les épisodes de leur arrivée à Paris pour leurs études et de leur fameux « Salon de Clamart » font justice au véritable et essentiel rôle qu’ont joué Jane et Paulette NARDAL, au début des années 30, dans l’émergence de la Négritude comme conscience d’être Noir.
Aimé Césaire la théorisera ensuite en 1935, avec Léopold Sedar SENGHOR (camarade de Khâgne de L. T. ACHILLE au lycée Louis-Le-Grand) et Léon-Gontran DAMAS (beau-frère de L. T. ACHILLE).
L’auteure du scénario de cette publication, dessinée par Raphaëlle MACARON, est Léa MORMIN-CHAUVAC, journaliste, qui avait écrit le bel article « Paulette NARDAL, théoricienne oubliée de la négritude » dans Libération le 26 février 2019.
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